La compétition des croyances
Voici une idée que j'ai conçue pour montrer à une amie qu'on a de grandes marges de progrès, qu'on peut inventer demain, le modeler à notre volonté, pour le bien être de toutes et de tous.
Ici, l'objectif est de renverser le système de prédation, à savoir que si jusqu'à présent, c'est le pillard et l'assassin qui vit sur le dos du peuple, désormais, c'est le peuple qui peut ponctionner le nuisible.
LA COMPÉTITION DES CROYANCES
Nous sommes noyés dans plus de 65 000 lois, sans compter les décrets locaux et les règles internationales. Nul n’est censé les ignorer, mais peu en citent 0,001 %. Au moindre souci il faut consulter un juriste, qui lui se sert des ordinateurs. Ainsi, l’avocat qui a le plus de puissance informatique fait gagner qui il veut, face à son collègue moins bien loti. Ce n’est plus de la justice, c’est de la concurrence déloyale, voire de l’escroquerie.
Alors, je vous propose de n’avoir qu’une seule loi. Tout le reste peut être géré par voie de jurisprudence, c’est à dire par la voie démocratique ; et en plus, pour ne pas s’enliser dans les affres d’une époque, on annule d’un coup ces jurisprudences tous les 50 ans à une date prévue à l’avance, non modifiable. Cependant, les tirés au sort ont le droit de garder deux « principes » révisables et annulables qui pourront guider pour la période des 50 ans d’après.
Dans ce système, on n’a plus besoin d’élus ou de fonctionnaires. Nous n’avons que des tirés au sort de 7 à 77 ans pour un an, une seule fois dans leur vie, juste défrayés, pas rémunérés, très contrôlés, responsables sur leurs ressources et sur celles du groupe auquel ils appartiennent. Ils exercent leurs fonctions comme un service civique. Ils ont le droit de consulter et de payer qui ils veulent pour les aider.
Le motif :
Depuis des millénaires nos sociétés sont en conflit pour l’espace, les matières premières, l’énergie, le travail. Sauf que cette guerre est soutenue par les idéologies qui divisent les peuples pour les rendre plus faciles à exploiter. Elles sont de toutes sortes : familiales, religieuses, politiques, scientifiques pour l’essentiel. C'est donc des croyances que je vous parle ici, car ce sont elles qui nous font agir. Certaines brident voire nuisent à notre bonheur, d’autres y sont plus favorables. Mais comment déterminer les meilleures ?
Voici ma proposition :
Les citoyens produisent la liste de buts idéaux pour les 50 ans à venir. Ex : zéro âme sans toit ni revenu, zéro pollution, zéro vol, zéro dégradation, zéro magouilles, un écart pauvres – riches ramené à 10, etc. A partir de là, les tirés au sort pour un an fixent les écarts d’échecs admis, variable selon les sujets. Et on peut se le permettre, car ici tout citoyen devient caution de ses actes. Aucun privilège ne lui est dû, même pour raison d’État.
Il est clair que ces choix sont liés à l’état du pays à un instant T. Si nous restons dans le système de la monnaie dette, de la constitution et des élections truquées, ainsi que des lois de prédation destinées à satisfaire les riches, on peut viser des progrès, mais pas tant que si on adopte une monnaie libre ou le système Robin, monnaies qui libèrent la créativité et les échanges. Bien sûr, les 50 premières années sont les plus difficiles à gérer. Il convient d’être rationnel en fixant les objectifs. Cependant les tirés au sort de l’année suivante peuvent affiner. Cette base suffit. Tout le reste passe par la jurisprudence cinquantenaire, guidée par des principes validés par les tirés au sort, et acceptés par les citoyens.
La mise en place :
Là, chacun doit s'inscrire dans un groupe officiel. On peut en monter autant qu'on veut, dans l’idéologie qu’on veut, et on peut en changer comme on veut. De son côté, le groupe a aussi le droit de vous refuser, et même de se séparer de vous. C’est à vous de respecter les règles de celui que vous avez choisi, et de suivre ses formations pour exceller dans cette compétition. Ceux qui ne trouvent pas preneur ont trois choix : soit ils montent leur groupe, soit ils adhèrent à un groupe des refusés, comme pour les malus d'assurances voitures, soit ils s'exilent à leurs frais, tout en sachant que la société ne leur fera pas de cadeau et récupérera gré ou de force la totalité de leur dû, où qu’ils soient.
La règle :
Quand il y a vol ou dégradation, pollution, magouille, etc., le groupe doit payer pour le compte de l'auteur du méfait, trois fois le prix de revient de sa faute, y inclus les frais de gestion ; et ce, déduction faite d’une franchise égale à trois mois de revenus illimités de l’année précédente, qui restent à la charge du contrevenant. Exemple : trois fois le prix de la pollution, de la corruption, des réparations, des privilèges indus, des impôts soustraits à l'État, des dégradations ou des vols, des dégâts occasionnés par l'importation et la vente de produits illicites telle les drogues ou les contrefaçons, etc., plus trois fois le coût des frais administratifs, d’expertise, de police, douane, de secours, de justice, de santé, de prison et même de la délation qui sera autorisée et bien rémunérée, etc.
Attention, la délation calomnieuse est punie de la même façon, à savoir trois fois le prix de la réhabilitation de l'accusé à tort, des frais de recherche, de justice, etc. On applique le principe du : à chacun son délit.
Certains domaines ne produisant que de temps en temps des nuisances, on les estime par calcul des moyennes constatées. Exemple : franchir un feu rouge ne fait pas de dégâts à tous les coups. Dans ce cas, il n’y a aucune amende. Par contre, le jour où il y a un accident, On facture tout de suite le coût moyen des 1000 derniers accrochages les plus ressemblants, multiplié par trois, tous frais confondus. Cela permet d’accélérer les remboursements.
L'emploi des sommes récoltées
Le premier tiers rembourse la totalité des frais publics et privés.
Le second tiers revient à l’État pour enrichir le plus de gens possible, jusqu’au niveau souhaité ; car la pauvreté n’est pas tolérable, et puis elle crée de coûteuses tensions.
Le dernier tiers enrichit le trésor des groupes les plus géniaux, selon un barème proportionnel. Exemple, Celui qui prouve 33 % d'efficacité en plus par rapport à la moyenne, obtient 33 % de ces subsides ; celui qui est 11 % plus zélé reçoit 11 % des sommes prélevées aux groupes à la traîne, etc., jusqu’à la consommation du 100 %. Donc seuls les plus sympas reçoivent ces subventions, car les 100 % consommés, il n'y a pas un sou pour les autres, même s’ils sont au-dessus de la moyenne. Il y a intérêt à être au sommet de la liste, parce qu'en bas, ça coûte très cher, et au milieu, c’est très dur, puisque les efforts fournis ne sont pas productifs. En plus, on sait en permanence où en est chaque groupe, de sorte qu’on se surveille… l’émulation est garantie !
Ainsi la bagarre pour être les meilleurs du civisme est féroce ! On ne parle que de ça. Les menteurs sont oubliés. Ils ont intérêt à changer de tactique, car désormais pour être en vue, il faut fournir de l'intelligence et de la générosité.
Conséquences
Fini, les éternels ados, qui parce qu'ils ne savent pas qui ils sont ni ce qu'ils veulent, font tout ce qui est en leur pouvoir pour priver les autres de succès, avec arrogance, fourberie, irrespect et agressivité ! Fini les idéologies sans cesse remises sur le tapis ; alors que depuis des siècles, elles nuisent à la paix et à la joie de vivre. Fini les grands frais générés par les prisons. Bien des délinquants n’y sont plus enfermés, puisqu'ils sont désormais productifs, voire rentables ! Fini, les purs prédateurs qui n'apportent jamais rien au pays, tout en le pompant au maximum. Fini les tricheurs qui s'octroient des privilèges sur le dos de la société ! Fini, les improductifs qui cachent leur fainéantise dans la masse.
A la marge :
Comme seuls les tueurs et violeurs qu’on ne sait pas guérir sont enfermés et soignés, la science peut leur proposer de participer à des expériences sur leur corps et leur mental. Bien sûr les prisonniers ont le droit de refuser, mais à ce moment là, en plus des trois mois de franchise sur les revenus de l’année précédente qu’ils payent à l’État, ils doivent engager leurs biens ou travailler pour couvrir tous les suppléments qui ne sont pas couverts par leur groupe. Enfin, la peine de mort peut être rétablie pour les récidivistes, car il est scandaleux que quelqu'un qu'on ne sait pas guérir, puisse bénéficier de passe-droits pour sortir de prison et recommencer !
D'ailleurs dans ce système, les avocats n'ont plus le droit d'utiliser les zones délicates de la jurisprudence cinquantenaire pour sauver des contrevenants prouvés. Les deux seules questions auxquelles on doit répondre sont : est-ce que l'accusé à oui ou non commis ou participé à ce dont on l'accuse et … combien ça coûte. Pas de circonstance atténuante ou de privilège, y inclus pour de hauts personnages.
Favoriser la natalité (seulement dans le système de l’argent dette)
Il est évident que dans le cadre de l’argent dette, aucune société ne peut se maintenir sans un renouvellement suffisant de sa population. Or dans bien des pays d'Europe, nous ne faisons pas assez d'enfants. En France, nous en sommes aux environs de 1,79 par femme française de souche.
Et qu'ont trouvé nos responsables pour gérer cette difficulté ? Eh bien depuis les années 70 déjà, nos hommes politiques bien payés mais à la piètre imagination, favorisent l'immigration, et en particulier celle des peuples du sud. Ces derniers ne sont même pas avertis des règles de vie en occident. Aucun métier exigé, aucun savoir vivre inculqué, ils sont juste attirés par des ressources qu'on leur octroie. C'est une immigration de peuplement, voire de remplacement des populations européennes !
Or, avec le système décrit ci-dessus, on n'a pas besoin de favoriser la moindre immigration ! Il suffit de calculer tous les coûts de ce manque d'enfants, de multiplier par trois et de facturer ce résultat à ceux qui n'en ont pas assez, pour donner des moyens à ceux qui en ont, de les élever royalement !
Le calcul doit apparaître clairement, chaque année sur la feuille d'imposition, afin que chacune et chacun sache à quoi s'en tenir. Et comme le coût de ce manque d'enfants est énorme, l'impôt célibataire ou enfant unique sera énorme aussi, carrément dissuasif !
Toujours la même répartition :
Le premier tiers de ces sommes rembourse le préjudice causé par ce manque d'enfants ; notamment compléter les ressources des caisses de retraite.
Le second tiers est investi dans le bien être général, genre crèches, écoles, centres de formation à des emplois vraiment lucratifs, aide aux familles, etc.
Le dernier tiers va enrichir le trésor des communautés les plus performantes, selon le barème prévu plus haut.
Attention : il est de plus en plus évident que notre armée est utilisée pour piller des pays étrangers, alors que les entreprises qui bénéficient de son "aide", mettent des sociétés écran entre l’État et elles pour ne pas payer d’impôts ; et en plus, elles placent leur argent dans des paradis fiscaux. Une grande partie de l’immigration est due à ce comportement agressif et irresponsable de purs prédateurs. Eh bien, c’est la même règle qui s’applique aux contrevenants, quels qu’ils soient. Là, les sanctions se calculent en milliards !!!