J'aime bien la nature
J'aime bien le contact réel avec la nature, et pas seulement intellectuel, même si on a besoin d'orienter notre esprit, comme je le fais ici.
Car je sens bien que la nature a son propre ressenti, qu'elle est capable de volonté, capable de nous transmettre ses sentiments, ses émotions.
La nature est faite des mêmes "briques" que nous. Il n'y a aucune raison pour qu'elle ne pense pas, aucune raison pour qu'elle n'aie pas ses besoins, ses envies d'évolution ou de mieux être, et j'en passe.
D'ailleurs, quand on s'immerge dans la nature, on sent cette paix de l'amour qui circule paisiblement.
Aussi, je ne suis pas d'accord avec les darwiniens qui prétendent que c'est le hasard et la nécessité qui font bouger la nature.
Je pense, au contraire que ce sont les arbres, pour ne parler que d'eux, qui décident d'évoluer, de coloniser tel lieu ou pas, voire d'accepter un voisinage ou pas, d'améliorer ou pas leurs dons médicinaux, nutritionnels, leurs parfums, etc. s'ils prospèrent là où nous sommes en difficulté, c'est qu'ils n'agissent pas dans la même "fenêtre" temporelle que nous. Leur temps n'est pas le même que le nôtre.
C'est d'ailleurs peut-être nous, qui ne comprenons pas la notion de temps, puisque les scientifiques prétendent, à l'aide de la mécanique quantique, que seul le présent existe, que demain est déjà joué, que tous les futurs sont déjà agis, comme enfilés sur une brochette, verticalement par rapport à nous, et que c'est nous qui nous déplaçons par rapport au temps, que c'est nous qui choisissons de vivre tel ou tel futur déjà prêt à être revécu, re-visionné et ressenti.
Tout est déjà là, il n'y a qu'à se laisser porter ! C'est pas sympa, ça ?
Voici Poème de Lama Guendune Rinpoché qui vous aidera à comprendre ce que je veux dire :
Le Bonheur
Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté.
Mais réside là, tout proche, dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance
parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul, s'élever et retomber, sans intervenir.
Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de la trouver
comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper,
parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,
et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises.
Elles sont semblables aux arc-en-ciel.
A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie,
l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors jouis-en. Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,
l'éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accompli, naturellement.