PAS COUPABLE

Sont-elles coupables de fondre au soleil qui vient ?

Je vois souvent sur le net, des gens qui se prétendent prestigieux, ou à qui on attribue un ascendant sur le peuple, se permettre de culpabiliser celles et ceux qui les écoutent. Or, aucune culpabilité n'est acceptable, car il y a au-moins deux empêcheurs de tourner rond, pour une société :

• d'abord, par le fait que nul en ce monde n'est capable d'expliquer correctement ce qu'est la Vie, ce que nous y faisons, d'où nous venons et où nous allons. Nos religions ne sont que des tissus de mensonges, dont le but est de maintenir la population dans l'ignorance qui asservit, et de vivre à l'aise sur son dos. Or, à partir du moment où vous ne savez pas les « attendus » de la Vie, je ne vois pas comment vous pouvez être « juste » à son égard. Cela ne tient pas une seconde ! Donc, exit la culpabilité à ce niveau.

• Ensuite, parce que les règles de vie en société sont biaisées pour ponctionner, et non pour rendre service. Du coup, une grande partie de la production est déviée de sa fonction sociale et ne produit pas ses effets. Il y a bien plus d'argent dans les paradis fiscaux ou utilisé uniquement pour spéculer, que pour permettre les échanges, ce qui est pourtant la fonction première d'une monnaie. Des quantités énormes d'impôts et de taxes sont déviés de leur fonction et ne fournissent qu'une infime partie des avantages attendus. Exemples : les cotisations sociales déviées vers des laboratoires pharmaceutiques, dont l'objectif est plus de maintenir malade, que de guérir ; des impôts déviés de l'équipement du pays, pour enrichir quelques profiteurs, malsains qui plus est.

Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi, vous accepteriez la moindre culpabilité pour vos erreurs !!!

SAUF QUE :

      Les religions culpabilisent leurs fidèles en leur faisant par exemple réciter le mea-culpa : c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute, c’est pourquoi je te supplie seigneur : ne sous soumets pas à la tentation (de te mettre une branlée ?), mais délivre-nous du mal. Là, le récitant est à genoux, à la merci de son maître qui peut en disposer à sa guise.

      Eh bien aujourd’hui c’est pareil : on veut nous faire croire qu’on a pensé et voulu tout ce qui nous arrive. En bref, si t’est pas heureux, c’est parce que tu ne te penses pas heureux ! Si tu n’es pas riche, c’est parce que tu ne te penses pas riche.

      Sauf qu’il faut faire la distinction entre ce que je veux faire de ma vie, et l’environnement qui m’est imposé et que je suis obligé de subir. Exemple : Je veux mettre au point un système de connaissance de soi à travers les rêves et les fantasmes, atteindre une autonomie spirituelle, puis tenir des blogs pour transmettre ces nouveaux savoirs-être.

      Bien, mais dans quel contexte ? Ce n’est pas moi qui décide des lois de la dictature cachée derrière une soi-disant démocratie fourbe qui ment en permanence, arnaque, saccage, sabote, truque, viole, vole et tue, pour au final ruiner tout ce qu’elle gère.

      On nous a toujours "raconté des histoires" : Les contes et mythes d’autrefois n’avaient pas d’autre buts que d’influencer les peuples. Les religions, les partis politiques ont pris le relais. De nos jours, on parle de "story telling" et ce sont les services secrets qui s’y collent. On en a une belle démonstration dans un livre fameux qui a déjà bien tourné : Gouverner par le chaos, publié chez Max Milo.

      C'est à nous, chacun dans notre coin, de faire l'effort soumis aux doutes certes, mais au final si  rassurant, de parvenir à être soi et pas une girouette téléguidée, corrompue et saccagée.

Par contre, si vous souhaitez maintenir l'estime de vous-même, je vous conseille de conserver une étique, certes adaptée à vos besoins, mais d'un niveau le plus élevé possible.

A partir de là, toute les beautés sont à votre portée, n'est-ce pas ?