PSYCHOSE ORGANISÉE ?

      Samedi matin, j'avais donné rendez-vous à ma famille, dans un restaurant du centre ville. Comme d'habitude, j'arrivais au-moins une demi-heure en avance, et comme d'habitude, je faisais le tour du quartier, en curieux : tiens, il y a un nouveau restaurant là. Ils y reçoivent des comédiens les mardi, mercredi et jeudi. Tiens, le bistrot de l'angle avec le boulevard a mal vieilli, etc. Ensuite, j'allais patienter debout et appuyé à un poteau vert, comme ceux que vous voyez en bordure des trottoirs de mon cliché. J'étais donc bien calé, en face du restaurant où nous avions prévu de nous régaler avec de la choucroute, des flammekuche et autres brochettes. Pour passer le temps, je lisais les premières pages d'un livre que je venais d'acquérir à la librairie du coin (Arrêtons d'élire des présidents, de Thomas Legrand). Bref, j'étais peinard. 

      A un moment, un jeune homme s'approche bien en face de moi, et m'interpelle plusieurs fois pour me sortir de ma lecture, et me demande si j'ai besoin d'aide. Ben non ! Et je me replonge dans mon bouquin. Il me relance en me disant : ça fait un moment qu'on vous voit tourner dans le quartier, et on se demande si vous n'avez pas un problème. Du coup, je le détaille de la tête aux pieds. Et là, il m'explique : vous comprenez, il y a une synagogue à côté, et on fait attention. Je me retourne sur ma gauche, et je vois une file d'hommes en moyenne assez âgés, tous habillés en gris ou en noir, pas une couleur, qui attendent quelque chose. Pff, passé deux ou trois secondes, je m'en désintéressais à nouveau, de sa synagogue, et me replongeais dans mon livre, sans rien répondre.

      Dans les minutes qui suivaient, une 308 blanche de la police arrivait, s'arrêtait à moins d'un mètre de moi, en plein carrefour, en fait juste entre moi et la synagogue. Comme le bruit du moteur me gênait, je regardais ce qui se passait. Le jeune homme qui m'avait interpellé, discutait de l'autre côté de la voiture, avec le policier qui était à la place du passager, et le conducteur avait l'air de participer à la discussion. Je m'en foutais complet. Je surveillais de temps en temps la venue prochaine de mes invités. Puis ma fille arrivait sur son fauteuil électrique. J'allais vers elle. Les autres arrivaient aussi. La voiture de police partait aussitôt !!! 

      Trois heures plus tard, à la sortie du restaurant, j'ai la scène bien en face, et je me rends compte que je confonds un magasin avec la synagogue, d'apparence extérieure bien moche. Du coup, j'en parle avec un habitant du quartier, qui me dit qu'ils sont en pleine psychose, qu'ils se protègent au moindre rien, et bien plus que n'importe quel autre groupe. C'est donc vrai, qu'ils se sentent en danger.

      Alors, me souvenant du tapage qu'on fait à leur propos, et de la soi-disant haine qu'ils subissent, je me dis qu'il il est possible que monsieur Cukierman, le patron du CRIF, ait besoin d'effrayer quelques juifs, pour qu'ils s'enfuient en Israël, Israël qu'ils n'arrivent décidément pas à remplir ; car il faut savoir qu'au bout d'un an seulement, la moitié des expatriés est de retour... Je connais un juif qui est revenu au bout de sept ans. Question : quel pourcentage d'immigrés Israël arrive à retenir définitivement ? Mmm ? Et attention : c'est dangereux pour eux, vraiment, d'être si peu nombreux en Israël, au milieu des peuples arabes qui finiront bien, un jour, par s'organiser. Au fait, ils sont combien, les arabes dans la région ? Ca craint, cela craint d'autant plus qu'au sujet de la troisième guerre mondiale en préparation, Albert Pike écrit dès 1870 dans sa lettre à Guiseppe Mazzini :

      Or, vous savez que les deux premières guerres mondiales ont eu les résultats prévus par cet énergumène ! Du coup, je soupçonne monsieur Cukierman d'en « faire des tonnes », pour inciter un max de français à fuir vers Israël aux fins qu'ils participent à leur propre destruction. 

      Oui mais, vous savez l'importance du soutien américain à Israël, et vous savez sans doute aussi, que le peuple américain en a ras le bol que son gouvernement se préoccupe plus des problèmes internationaux que de ceux de leur Nation. Il y a 50 millions de gens à la soupe populaire, en Amérique. Cent deux millions y sont sans emploi ! Et puis il y a « des camps de concentration FEMA » pour les plus démunis, les sans logis … et ce, malgré les méthodes brutales de gestion des ressources humaines. C'est si grave, que sept états américains veulent faire sécession. Alors la charge de gendarme du monde est de plus en plus contestée. Cela va devenir rapidement compliqué de soutenir Israël, même si la colonie juive a été implantée en Palestine, pour contrôler le pétrole et le gaz de la région. Ainsi l'évidence sautera aux yeux des poplulations désinformées : il faut laisser Israël et les arabes se taper dessus jusqu'à leur destruction totale, et en plus, inciter les autres peuples à se mêler à la bagarre, pour tuer le plus de gens possible.