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21 mai 2016

PAS CONTENT DE MA MEDIATHEQUE

médiathèque Lavaur

Le service Internet de la médiathèque ne me va pas.

  • D'abord, ce n'est pas ouvert tous les jours. Il n'y a que 24 h 30 par semaine en tout public ; mais bon, ce n'est pas trop grave, on peut s'adapter.
  • On est assis sur des chaises en bois ! J'ai toujours vu plus confortable...
  • Les ordinateurs sont lents, il n'y a qu'une ligne pour les 20 ordinateurs de la médiathèque. J'ai mis 15 minutes pour passer trois photos à mes filles.
  • Il n'y a pas de quoi numériser un document pour l'expédier par mail.
  • Les photocopies noir et blanc sont à 20 centimes, 5 à 6 fois plus cher que chez CDS place du Parlement à Toulouse et 4 fois plus cher que chez jet d'encre, avenue Charles de Gaule à Lavaur. Je n'ai pas testé la couleur.
  • On ne peut rentrer que par une prise USB, mais je dois reconnaître que c'est aussi une pra­tique courante dans les cybercafés. Cependant, nombre d'entre eux permettent des entrées par carte SD, ce qui est bien pratique.
  • Il n'y a pas de lieu réservé aux internautes. On est logés dans un espace prévu pour présenter des CDs de musique, que des gens viennent fouiller dans notre dos. Cela me dérange.
  • Il faut être super silencieux, et du coup, on ne peut pas s'exprimer, et la com avec les voisins est nulle. On ne peut pas s'entraider.
  • Alors qu'il y a pléthore de personnel à l'accueil, le renseignement est chiche. J'ai vu une per­son­ne âgée se faire dire par une employée, que ce n'était pas son travail de le brancher sur un site pour écouter ses chansons préférées !
  • En plus, souvent, quand on arrive au premier étage, il n'y a personne. Or, j'ai remarqué une salle réservée au personnel. On y glande ? Même pas 32 h par semaine en comptant le jeudi, c'est trop ?
  • Chaque fois qu'on vient, il faut présenter sa carte de la médiathèque au lecteur optique de co­des barres, et signer sur un feuillet à part, avec la date et l’heure d'arrivée. En plus, il y a un mot de passe que seul le personnel de la médiathèque connaît, On est obligé de passer par eux. Volonté de Flicage ? Manifestement oui, même si on me dit que non, que c'est pour re­trou­ver une personne qui a oublié quelque chose ; mais bon, par les temps modernes que pour ma part je qualifie de fourbes, je reste méfiant. Et d'ailleurs, cela ne se pratique pas dans les cybercafés ni ailleurs, et on y retrouve ce qu'on y laisse.
  • Et en plus, on se permet de venir me déranger en plein travail pour me demander de céder ma place, au prétexte que je suis là depuis plus d'une heure et qu'il n'y a pas assez de postes pour tout le monde. J'ai loupé l'anniversaire de ma nièce et en ai fulminé toute la soirée. Cela n'existe nulle autre part. Partout où on va, chacun attend son tour.

       Je suis venu protester au secrétariat général de la mairie. On m'y a suggéré qu'il y a un règle­ment à respecter. Sauf que c'est votre règlement, pas le mien. Or, de mon point de vue, c'est moi qui finance au titre peu enviable de citoyen lambda. C'est donc mon opinion qui est importante, pas celle des exécutants. Et puis ce règlement est stupide : comment justifier d'être obligé de lâcher un travail en cours, ou même un film ou un reportage ? C'est à celui qui arrive en zone occupée d'at­ten­dre son tour, comme partout ailleurs.

 

Bref, ce service ne correspond pas à ma demande. Pour y parvenir, il faudrait au-moins :

  • pas de flicage
  • une ligne plus rapide
  • un lieu réservé aux internautes
  • un ou deux ordinateurs de plus.
  • la numérisation des documents

 

      Le samedi 9 juillet, j'ai rencontré Mr le maire sur le marché. Je lui ai rappelé le courrier ci-dessus. Il m'a répondu qu'il avait demandé au personnel d'être plus souple à l'avenir, et que ce n'était pas un règlement, qu'il n'y en avait pas à ce propos, que c'était plutôt leur manière de travailler.

 

       Le mercredi 27 juillet, agacé par le contrôle systématique de ma carte qui continuait, j'ai fini par reposer des questions :

— Pourquoi passez-vous toujours ma carte au  lecteur de codes barres, deux fois par jour si je viens matin et soir ? C'est bizarre, tout de même.

— pour vérifier que vous avez bien payé votre cotisation ; car ce n'est pas le même prix si vous n'êtes pas à jour de cotisations !

Ah d'accord, c'est original, me suis-je dit. On est en juillet, et ils vérifient chaque jour une cotisation payée jusqu'en mai 2017 !

— Et pourquoi vous faut-il une signature à chaque fois avec l'heure d'arrivée ?

— Parce que tout ce que vous faites sur ces ordinateurs est enregistré !

      Cela m'a fait un choc ! J'ai pas mal ruminé. En fin de matinée, j'en ai parlé à des copains sur le marché, puis je me suis donné du temps en allant au resto. Rentré chez moi, j'en ai parlé à un voisin dont la fille est avocate. Le lendemain, elle l'a rappelé de Corse où elle est en vacances, et il lui a demandé si ce flicage est légal.

       Il s'avère que non !

      D'abord, elle lui a rappelé que la médiathèque est un lieu public, pas privé. Ce qui est possible chez soi, ne l'est pas dans un établissement ouvert. La mairie a reçu des subventions, et je paye mes impôts ; et si j'ai des devoirs, j'ai aussi des droits. Exemple : lorsque je paie ma cotisation, si on veut me fliquer, il faut me fournir le règlement avec le délibéré du conseil municipal qui autorise le fonc­tionnaire à le faire ; et il faut que ce délibéré fasse référence à des lois qui l'y autorisent… D'au­tre part, personne n'a le droit de consigner quoi que ce soit de moi, sans mon autorisation. Il faudrait pour cela, que ce soit clairement exposé sur chaque écran : cliquez ici pour autoriser la mairie à en­re­gistrer tout ce que vous faites sur cet ordinateur ! Si vous ne cliquez pas, la mairie ne peut pas mémoriser votre navigation. Vous en avez un exemple au bas des demandes de carte grise  où il est noté :

◘ Je m'oppose à la réutilisation de mes données personnelles à des fins de prospection commerciale.  

      Si vous oubliez de cocher cette case, l’État vendra sans vergogne, toutes les infos contenues dans ce certificat d'immatriculation d'un véhicule ; mais si vous la cochez, il ne vendra rien, car vous pourriez facilement le coincer en faisant une faute volontaire et une photocopie, par exemple.

      Du coup, j'ai osé dire à la préposée du moment au flicage :

— ce que vous faites est illégal !

— vous êtes-vous demandé si les commerçants qui exigent de voir votre carte d'identité pour s'as­surer d'un paiement sont dans la légalité ?

Sur le moment, je n'ai pas su quoi répondre, tant la comparaison me paraissait inappropriée. Réflexion faite, j'aurais pu dire :

— Incroyable ! Vous comparez votre flicage qui sert aux plus grands pillards, assassins et des­truc­teurs de ce monde, avec le commerçant qui s'assure de ne pas être volé. D'un côté des pillards, de l'autre des escroqués. D'un côté des nuisibles, de l'autre des gens qui vous apportent un service. D'un côté des apatrides qui ne respectent rien, de l'autre vos voisins qui participent à la vie locale. Et puis, si aucune loi n'est respectée, pourquoi paye-t-on si cher nos élus députés, sénateurs et autres gouvernements ? Ils ne se justifient plus, alors qu'ils nous coûtent des centaines de milliards par an.

Pour l'instant on en est là. Je me demande où tout ça va nous conduire, car je ne lâcherai rien. En effet, de mon point de vue : quelques milliers de bandits dont l'unique source de gloire est due à l'argent qu'ils nous extorquent, imposent au monde un système malveillant, avec lequel les peuples sont obligés de s'arranger. Le salariat, le fonctionnariat et autres serviteurs de l’État ennemi, con­dui­sent à une larbinisation des popu­la­tions, à leur trans­for­ma­tion en mercenaires obligés de fliquer, de vo­ler et même d'as­sas­siner ! Exem­ple : Sarkozy n'a tué personne en Libye ; et si ce n'est pas lui, c'est qui ? On en sort quand, de ce cloaque ? Il va bien falloir qu'un jour, tout le monde parvienne à vivre tranquille, honnête, sûr et fier de lui, digne et heureux du service qu'il apporte à la société.

Alors, imaginons un système d'inversion des valeurs :

Pour l'instant, ce sont des voyous qui dirigent le monde. Leur but : le succès à n'importe quel prix. Mensonge, secret, espionnage, désinformation, influence pernicieuse, publicité mensongère, éducation et élections truquées, sont leurs principaux outils pour faire accepter leurs guer­res, pilla­ges, pollutions et la déstabilisation des populations. On n'en veut plus.

L'inversion facile. Voici le principe :

Il suffit de faire payer trois fois le prix des dégâts, et d'en répartir ainsi les recettes :

Le premier tiers va au remboursement des frais constatés,

Le second régale la société toute entière

Le troisième récompense les meilleurs.

En peu de temps, il devient extrêmement coûteux de se comporter en mafieux. On ne parle plus que de ce qui procure du bien être à la société. Les mieux-disants s'enrichissent très vite. Les autres se convertissent ou vont ailleurs.

Ensuite, il faut trouver le bon mode opératoire.

      Comme la méthode la plus voyante des gens qui font le choix de dominer est d'imposer des dog­mes débiles pour affaiblir les peuples, notamment les religions, organisons la compétition des cro­yan­ces, pour déterminer celle qui est la plus performante à nous faire vivre en harmonie.

57, camerasIci vous voyez la pose des améras pour nous fliquer

      Si vous pensez que c'est pour votre sécurité, c'est juste que vous êtes naïf. En fait, cela sert juste à fliquer les exploités, pas les exploiteurs ; car si par malchance, la preuve de la culpabilité d'une "autorité" était établie grâce à ces caméras, les preuves seraient effacées, comme cela a été le cas à Nice.

Nice

       Merci de m'avoir lu jusqu'au bout. Je vous souhaite une excellente journée sans chemtrails. Bien à vous.

44__m_diath_queElle est pourtant jolie, notre médiathèque.

Bernard Lombard

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