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12 février 2019

Arrêter mes blogs

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un incident trop fréquent

 En 1986, je décidais d’écrire mes rêves dans un cahier. Peu à peu, j’y notais aussi mes réflexions sur tous les sujets qui se présentaient, mais certaines y étaient difficiles à synthétiser. Ma machine à écrire manuelle, j’avais une Olivetti Linéa 98, ne m’aidait pas à clarifier mes écrits. J’essayais sans plus de succès, une Canon électronique et un dictaphone Olympus. Alors, j’achetais mon premier computer Pentium 386. Son utilisation était compliquée, son bouquin pesait bien ses 700 pages ; mais grâce à sa simplicité à corriger, à amender et à sa mise en page facile, grâce aussi à ses sélectionner - glisser et à ses copier – coller, grâce enfin à ses enregistrements de textes propres, je progressais. Mon ordi était fiable. C’était encourageant.

Puis je passais à l’Internet. Au début, j’y croyais, me disant que nous y partagerions des informations pour aider à un mieux vivre ensemble, mais ça ne durait pas ! Les connexions étaient lentes. Les virus m’agaçaient déjà. Il y avait les premières coûteuses pannes informatiques, et j’y brûlais des centaines d’heures précieuses pour pas grand-chose. En plus, la conservation des données n’était pas sûre : Nous passions des fragiles disquettes aux Cds, puis aux disques durs, aux clés USB pas fiables, aux cartes SD perdables, etc. ; mais je voulais quand même participer à ce que je croyais être une évolution souhaitable. Sauf que la box souvent en panne me faisait perdre mon temps, et son coûteux abonnement me conduisait à résilier. Oh, j’y revenais de temps en temps à partir d’un cybercafé, mais il fallait aller en ville. Je galérais pour me garer. Les parkings chers et les amendes m’énervaient. Exit les cybercafés. Je testais alors la médiathèque de mon village ; mais quand je m’apercevais que cette dernière enregistrait ma navigation, je laissais tomber aussi, tant ce manque de respect me choquait.

Puis venait l’heure de la 4G. Elle me devenait nécessaire pour l’expérience que je voulais vivre avec la monnaie libre. Et puis utiliser mon téléphone comme box pour y brancher mon thinkPad me paraissait pratique et innovant. Je pouvais avoir accès au réseau depuis n’importe où.

Mon bq sous Android est en train de m’en dégoûter : cookies et scripts, logiciels instables, Google obligatoire, flicage imposé (données mobiles) pour pouvoir naviguer, enregistrement permanent (images et son) de moi et de mon environnement et de tout ce que je dis, qui consomme tant qu’il me faut parfois recharger dans la journée ; alors que quand je mets un scotch noir sur le haut de mon écran, la charge tient plus que la semaine sans changer quoi que ce soit à mon mode de vie,coupures des conversations, mises à jours douteuses et probablement voleuses, coupures des conversations, mises à jours trop fréquentes qui m’usent trop de data par rapport aux 5 GO souscrits, connexions soi-disant sécurisées qui n’aboutissent pas et m’empêchent de me connecter à mes blogs. En plus, je soupçonne de sournoiserie mon fournisseur de téléphonie mobile, NRJ. En effet, je constate que je reçois une lettre des impôts me demandant de confirmer mon déménagement, juste après l'avoir informé de ma nouvelle adresse, alors que je ne l'avais même pas dit aux banques !

Je me connais, cela ne va pas durer. Je vais résilier tout ça et revenir à mon cahier. J’en suis à la page 3445. Je ferai toujours des synthèses sur libre office, mais je les garderai pour moi. Après-tout, je n’ai pas la preuve que mes blogs aident des gens à mieux vivre. Ce monde est truqué, nombre de ses "vérités" et de dogmes ne sont pas prouvés, et mon évolution ne regarde que moi tant que je n’ai rien de sûr à proposer. Et puis pourquoi partager, alors que des photos des textes et des liens disparaissent, ce qui déforme mon travail ? Cela ne vaut pas le coup de se battre contre les moulins broyeurs de notre société. Autant la laisser s’écrouler pour avoir la possibilité d’aller voir ailleurs, après la mort de notre corps.

En plus on nous bassine avec l’idée qu’on est venus sur cette planète pour évoluer, mais il y a des myriades d’autres planètes. Pourquoi celle-ci ? On y est en esclavage et en pleine zone de destructions ; si bien qu’il est crédible de penser que tout ce qu’on est venus y éprouver va disparaître. Dans ces conditions, quelle est la valeur des apprentissages ? De mon point de vue, j'estime que l’humanité est déformée par le squelette sociétal qu’on lui impose, (monnaies et lois) ; et qu'elle vaut bien mieux que ce qu’on lui fait vivre ici. Le livre de Nuréa m’a fait admettre que les guerres sont toujours dues à l’argent du commerce. Qui le possède ?

Et puis, je me doute qu’il y a des tas d’autres univers. Du coup seuls les apprentissages universels m’intéressent alors qu’ils restent secrets, cachés à nos frais, bien qu’acquis avec nos impôts, pas avec ceux des riches qui mettent leur argent dans des paradis fiscaux, et dans des niches fiscales qu’ils se font voter à leur seul profit. Du coup, à propos de l'immortalité tant souhaitée, et finalement logique, je me dis que j'ai à ma disposition, une infinité de programmes de corps ; et que je peux avoir celui qui me va le mieux, en fonction du territoire et du vécu choisi. Alors, je ne vois pas pourquoi je défendrais la vie sur cette seule planète, si son climat et son organisation sociale ne me vont pas. Je laisse ça à ceux qui s'y intéressent. J'ajoute que si l'Univers lui-même ne veut pas assumer sa création, eh bien qu'il s'en débarrasse dans une déchetterie appropriée ! La mort est une tromperie. Elle n'existe pas. je laisse ici un matériau, pas plus, mais mes programmes me suivent. Je suis un curieux à l'âme vagabonde. Je ne reviendrai pas ici, persuadé que je suis, qu'il y a bien mieux à faire ailleurs.

Enfin, tant que je suis ici, j’ai d’autres voies à tester. Je veux regarder la Vie depuis un autre point de vue. Du coup, déménager m’intéresse. Jardiner aussi. Depuis peu je sais élever des pleurotes roses. C’est réjouissant, comparé à l’Internet ; car là au-moins, on voit tout de suite l’efficacité de la pratique par les échanges directs.

Quant à transformer mon esprit sans savoir à quoi je m’engage, sur la seule foi de ce qu’on me dit, je vous laisse passer devant… Améliorer ma perception, ma vibration, la qualité de mon vécu et ma façon de solliciter mes sens, cela se fait un peu chaque jour au gré de mes tests réussis ou pas, principaux témoins de ma réalité.

 

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  • Un bon citoyen est quelqu'un qui ne se satisfait pas des acquis, quelqu'un qui veut améliorer son environnement. Il commence donc par râler, puis il triture ses idées et les transmet aux autres. C'est ce que je vous propose de faire ici.
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