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16 janvier 2020

Le fascisme

fascismeUn symbole du fascisme 

    

Si je suis en train de lire : « le guide David Icke de la conspiration mondiale, et comment y mettre un terme », c’est à la fois pour comprendre notre organisation sociale et pour répondre à une question de mes filles ; car lors de l’anniversaire de ma cadette, en juin 2019, elles m’avaient demandé, un brin inquiètes :

- tu crois qu’on est en démocratie, papa ?

J’avais mis un peu de temps à répondre :

- Ben non, je ne pense pas. En tous cas, on ne m’a jamais demandé mon avis sur quoi que ce soit ; et quoi que j’exprime cela ne change rien. En plus je subis trop d’obligations et d’interdits à mon goût. La majorité des lois me semble corrompue, nuisible au bien vivre ensemble et je me sens souvent agressé par elles. Même si tout le monde ne pense pas comme moi, la politique n’a rien à voir avec une synthèse des besoins et envies du peuple. Peut-être sommes nous dans un système de pouvoir des riches ? On appelle ça la ploutocratie, leur avais-je dit.

Nous en étions restés là.

Mais en ce mois de janvier 2020, plusieurs alertes me font réviser cette opinion : cela fait deux ou trois fois que je vois le distributeur de billets intérieur de ma banque "en dérangement", et que je suis obligé de faire la queue à celui de dehors, surtout le samedi, jour de marché. Ce n’est pas normal. Un peu de sérieux serait le bienvenu… à moins que ce soit intentionnel. Et puis ce mardi après-midi, voulant profiter d’un dépôt de chèque et aussi pour tester ce distributeur trop souvent hors service, je mets ma carte pour prendre 300 € en plus de ceux de samedi dernier. Cela m’est refusé au motif que je dépasse le montant autorisé ! Quoi ? STOP ! C’est MON argent, fruit de mon travail, pas du vôtre, même s’il m’est exigé de le déposer chez vous en échange d’une créance bidon. Vous utilisez gratis mes dizaines de milliers d’€, vous me facturez des frais au lieu de m’en payer le loyer ; et en plus je ne peux pas retirer 600 € quand je veux ? Ça m’énerve !

- Il faut passer par le guichet », me dit un client aussi outré que moi. On a droit à 2000 € par retrait. Ils disent que c’est pour la sécurité. Ça ouvre dans une demi heure. Agacé, je suis parti.

Ah, ce mot sécurité, il ne sert qu’à justifier des taxes nouvelles et des privations de liberté : les caméras pour fliquer les voleurs bien obligés de prendre leurs subsistance quelque part et d’assouvir leurs envies excitées par la pub, les amendes pour empêcher des semences concurrentes à celles des maîtres du monde, la guerre pour se protéger du terrorisme organisé par les états, le racket des radars pour traiter des excès de vitesse, la pollution des chemtrails pour le climat, les vaccins, etc ; et ici, ça sert à protéger les banquiers esclavagistes de la faillite, car si nous retirions tous nos billes, ils seraient ruinés.

Rentré chez moi, je me mets à cogiter.

Et si nous étions dans un système fasciste ? C’est quoi le fascisme ? Mussolini le définissait comme une sorte de corporatisme. C’est quoi le corporatisme ? Selon mon Petit Larousse, c’est la défense exclusive d’une catégorie déterminée de travailleurs ; et aussi une doctrine économique et sociale qui prône la création d’institutions professionnelles corporatives représentées auprès des pouvoirs publics.

Sauf que malgré les apparences, ce sont les banques qui dirigent l’État et non l’inverse. Ce sont elles qui mènent le monde, elles qui décident de la pauvreté ou de la richesse, des technologies adoptées ou pas, de la guerre ou de la paix, me dis-je. Cela va bien plus loin que le corporatisme. Et là je repense aux ploutocrates suggérés à mes filles. Les pauvres... Si nous sommes bien en mode fasciste mondial, ils vont être broyés pour la plupart ; car le fascisme c’est l’intolérance totale, l’absence de diversité, le pillage final.

Exemple : David Rockfeller voulait une seule religion, une seule industrie, un seul commerce, une seule police, une seule armée, une seule pensée, une seule monnaie, une seule banque, une seule langue, un seul parti, son seul pouvoir, le contrôle total. Il disait : « la concurren­ce est un pêché. » Et c’est vrai, car elle sape la liberté et la créativité, rend méfiant et oblige à la roublardise. Elle n’est qu’un système fasciste pour éliminer autrui. Cependant ce que Rockfeller ne dit pas c’est que ce sont l’argent dette et les impôts inventés pour piller, qui font jouer ce rôle à la concurrence, laquelle sans ces trucages, serait émulation. Il faut pourtant que tout le monde ait sa place, et la monnaie libre est le bon plan !

Mais, me dis-je, on a des symboles fascistes depuis les romains ; et si la monocratie moderne est décrite de longue date (1984 de Orwell est de 1942 et de 1938 le meilleur des mondes de Huxley), c’est parce que notre société est prête pour ça, puisque ceux qui veulent y imposer leur tyrannie, y sont plus nombreux que les tolérants. C’est l’énergie du fascisme qui domine et du coup c’est elle qui gouverne. C’est la bonne époque pour tester la loi du plus fort, selon laquelle on peut torturer, saccager et tuer, pour prouver qu’on a raison et saccager tranquilles.

Pourtant quand j’étais jeune, mes parents me serinaient souvent : « cal de tout monde per fa un monde » que je traduis par : il faut toutes sortes de gens pour faire société. Ils ne discutaient pas le droit à l’autre de vivre SA vie. Le motif en était que « c’est la diversité qui est la mère de notre sécurité ». En effet, si d’un côté la sûreté énergétique et alimentaire sont garanties par la diversité, de l’autre, il arrive que des modes de vie tombent soudain en panne, car ils restent stables tant qu’ils rendent service alors que la société évolue en permanence. Du coup, ce qui n’évolue pas n’est plus adapté aux nouvelles normes et se met à dysfonctionner quand on veut rester dans le courant des affaires. Et lorsqu’il faut à tout prix changer de méthode, il n’y a rien de mieux que de voir autour de soi ce qui a suivi et qui va bien. Sauf que dans une société où tout est interdit, tout est gris. L’uniformité efface tout et il n’y a plus rien à voir. La panne est alors de longue durée et la pensée unique très dure à supporter.

En plus, les fascismes échouent toujours après d’immenses souffrances à cause de leur manque de créativité ; car une fois la diversité sabotée, elle est difficile à réinventer. Et puis le fascisme est la preuve d’un manque sévère de sagesse, remplacée par les égoïsmes méchants érigés en dictature. C’est ce manque d’amour qui génère les fanatismes qui sont à la base de nos difficultés.

Mais d’où nous vient cette tradition d’intolérance ? A ce stade de ma réflexion, je me dis : et si tout n’était qu’éternels recommencements ? On nous fait sans cesse miroiter des innovations, mais est-il idiot de penser que tout existe déjà ? C’est possible, avec des déterminismes. On peut faire naître le porteur d’un plan, qui à l’âge adulte construit la bombe atomique, par exemple. La nouveauté, incompréhensible au plus grand nombre, le fait se croire intelligent car les plus naïfs l’admirent, le prennent pour un savant voire pour un génie, alors qu’il n’est que le livreur d’un logiciel de mort, un biocide en quelque sorte. J’ai du mal à expliquer le comment, mais il me vient de plus en plus souvent à l’idée qu’on est programmés avant notre naissance ; et pas sûr que ce soit en conscience. On baptise bien des bébés, on les empoisonne même avec des vaccins ; alors pourquoi pas les programmer avant de naître, depuis l’autre côté du rideau ? Tout est hypocrite, en ce monde aux multiples dimensions rivales qui sont autant de prisons.

En plus, je pense que les techniques exploitées ici ont été volées avant la colonisation de la Voie Lactée ; et que c’est pour ça que son trou noir central n’émet aucune énergie, comme s’il avait été fermé depuis l’extérieur afin de ne plus revoir les crapules qui l’ont colonisée. Et du coup, nous ne sommes plus immergés dans la créativité intergalactique. Isolés, on n’a que des réem­plois et pas de vraies innovations. Notre art de vivre est minable, par rapport à nos sept millions d’années. On n’a que des époques "inventions, usures, faillites", que nous avons du mal à repérer à cause de nos vies très courtes. On n’évolue pas. C’est Ouranos, le serpent qui se mord la queue.

S’ajoute à cela, le fait que bien des consciences sont si paralysées de peur, qu’elles ont besoin de prier un sauveur et de se soumettre à un pouvoir, prétendument honnête et généreux, mais la plupart du temps esclavagiste et fourbe. Et là, on se dit :

- mais qu’est-ce qui a provoqué une si grande frayeur ?

Car, il y a une histoire avant la colonisation de nos pays, de la planète, du système solaire et de la galaxie. Je parierais très gros qu’il y a eu d’effrayantes guerres ; et qu’elles ont débuté par des mensonges pour concentrer du pouvoir. Le secret est le garant des tyrans. Sans lui, ils ne sont rien.

Mais du pouvoir sur quoi ? Celui de dominer notre caillou perdu au bout du bras d’Orion, lui même petite partie d’un groupe d’étoiles parmi des milliards d’autres, et peut-être même au fond du cosmos lui-même poussière d’un tas d’univers ? Sans compter que certains nous parlent d’illusion ! Quelle dérision !!! Et puis, il y a plus facile : associer des diversités au-lieu de les détruire. Ce serait tellement plus sympa de progresser tous en cœur. Paix et gratitude nous seraient plus utiles que nos philosophies, religions et partis réunis.

 

 

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