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19 janvier 2020

Le Changement

diversitémoi moi moi, oui oui oui, et tous en cœur.

 

La diversité est la mère de la sécurité

ou encore :

Il faut de tout pour faire un monde.

 

      Notre monde mute à tout instant. De temps en temps, nous subissons la défaite d’un de nos modes de vie qui ne joue plus le même rôle qu’avant. D’habitude nous n’avions aucun souci avec lui et même du succès ; mais soudain nous allons d’échec en échecs, nous sommes dans l’obligation de nous remettre en question. C’est fréquent. On ne vit pas en ce début de 21ème siècle comme au début du 20ème. La Terre est pleine de villes noyées sous des océans d’eau ou de sable, de langues perdues dans la poussière des déserts, d’inventions et de savoirs-faire périmés, de civilisations délaissées, de croyances oubliées. Rien n’est éternel, il faut se réinventer un peu chaque jour.

 

Oui, mais à partir de quoi ?

 

      Changer prend du temps. Le flash décisif est rare. Une vraie remise en question dure souvent des mois sinon des années, et parfois même toute une vie. Pendant tout ce temps, nous comptons sur les autres, et donc sur l’entraide, les échanges, les imitations et les talents tarifés. C’est tout à fait normal car nous vivons maints passages à vide. Et comme nul ne sait tout gérer ni n’est à l’abri d’une panne, nous sommes souvent obligés de quérir les avis d’experts, aux fins de nous aider lors de nos bouts de parcours délicats.

      L’évidence apparaît ici que plus une société suscite des initiatives, plus elle se diversifie, plus il est probable qu’elle détienne la bonne solution au bon moment. Nous la copions sans y penser, car nos modes d’actions se rajustent sans cesse, mais sur la base d’anciens modèles éprouvés en d’autres temps. Et vu que ces modèles, nommés atavismes et archétypes, servent depuis des temps immémoriaux dans une multitude de cadres différents, ils ont leur chance d’être utiles dans un cas ou dans un autre. De ce fait, même si leurs cycles dépassent la durée de la vie humaine, nous pouvons leur faire confiance.

      Ainsi, on sait bien que la diversité est souhaitable ; mais cela ne veut pas dire que nous soyons obligés de copier sur qui que ce soit, et encore moins de nous soumettre. Cela veut juste dire que dans une société variée, nous avons plein de solutions autour de nous ; que nous pouvons les tester, les mélanger à souhait, jusqu’à ce que cela nous profite. Et quand enfin tout va bien, cela rejaillit sur notre entourage qui peut alors embellir son chemin.

 

Favoriser la diversité est donc tentant, oui mais…

 

      À condition que nul ne s’avise à contraindre qui que ce soit à subvenir à ses besoins, à utili­ser ses services ou à l’imiter. C’est possible et même efficace dans de nombreux cas, mais la liberté est obligatoire pour évoluer, y compris celle du cœur. Elle libère les énergies créatives, et on en a grand besoin. Et puisque la diversité est si vitale, la tolérance de tous nous est précieuse. Il nous faut l’encourager, la pratiquer si nous voulons une société plus plaisante à vivre.

 

Or que subit-on en ce moment où tout est obligatoire, piégé ou interdit ?

 

      Nous sommes poussés à nous remettre en question dans de mauvaises conditions. Chacun dans son coin est ralenti par une politique qui sabote notre art de vivre. Exemple : à propos du réchauffement climatique on accuse les énergies fossiles, alors que nous pourrions les remplacer par l’énergie libre inventée par Nicolas Tesla. On nous culpabilise aussi à cause de l’effet de serre dû au CO2, sans dire qu’au lieu de saccager haies et forêts, on peut rééquilibrer le climat en cultivant le Sahara en mode agroforesterie. Ce qui serait un beau retour aux sources, puisqu’il fut le grenier à grains de l’empire romain. Du coup, il nous faut surveiller, pour ne pas nous faire piller, les myriades de lois truquées et leurs auteurs arrogants. S’ensuit une grande fatigue. La créativité est en berne et les gains de productivité en baisse alors que la prédation des banques et de l’État s’accélère. La société coincée par la dictature sournoise a du mal à évoluer, on parle de collapsologie, et même d’un effondrement possible voire probable… L’humanité sent bien qu’il lui faut évoluer, le voudrait, mais lassée par le manque consciences nouvelles, les mensonges, l’incompétence et la mauvaise foi des soi disant élites, elle lâche sa recherche et tend à un fatalisme reposant.

 

      Il arrive cependant qu’au bout du désespoir, il se crée un comportement social nouveau, plus naturel, plus doux, plus gai et plus créatif aussi, au final plus rassurant. Cela ne peut se faire qu’en lâchant ses brides, en étant soi et rien d’autre, en suivant ses intuitions, ses aspirations les plus claires, avec en tête la notion de bien-être intime et collectif.

 

      Pour faire un essai en mode sympa, testons les 8 lois du changement de Stephan Schwartz publiées en 2019 chez Guy Trédaniel éditeur :

 

  1. Partager une intention commune, que ce soit individuellement ou collectivement ;

  2. Ne pas avoir de préférence en matière de résultats, même si les objectifs sont communs ;

  3. Accepter l’éventualité que les objectifs ne soient pas atteints du vivant du groupe ou de l’individu ;

  4. Accepter l’éventualité de ne pouvoir tirer aucune gloire ou reconnaissance des efforts accomplis ;

  5. Même si les différents rôles au sein de la hiérarchie sont respectés, que chaque individu au sein du groupe, quels que soient son sexe, sa religion, sa race ou sa culture, soit sur un pied d’égalité avec les autres ;

  6. Renoncer à toute forme de violence, en pensée en parole ou en action ;

  7. Cohérence de la vie privée et de la posture publique ;

  8. Les individus au sein du groupe et le groupe collectivement, doivent toujours agir en faisant preuve d’intégrité et de bienveillance.

 

Objectif final : aider le monde tout en restant soi, afin de favoriser la créativité, au final la diversité.

 

Retrouvez aussi ces 8 lois sur le NEXUS N° 126, de janvier février 2020

 

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  • Un bon citoyen est quelqu'un qui ne se satisfait pas des acquis, quelqu'un qui veut améliorer son environnement. Il commence donc par râler, puis il triture ses idées et les transmet aux autres. C'est ce que je vous propose de faire ici.
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